B: Les inconvénients
Les Apports énergétiques
Le premier inconvénient de la fusion est que, actuellement elle produit moins d'énergie que celle utilisée pour que la réaction ait lieu, même si cette contrainte au niveau énergétique qui est bien sûr avec l'objectif visée par le réacteur ITER d'amplifier la production d'énergie par 10 diminuée, mais même avec cela on constate que le stade du break even, le break even c'est quand Q=1, Q= Puissance apportée par les réactions de fusion/ Puissance apportée de l’extérieur , n'est pas dépassé il est donc normal de dire que plus on s'approche du break even plus un réacteur est performant, le record actuel est détenue par JET et date de 1997 ou Q a attend 0.64 (16 MW récupérés sur 25 MW injectés si on atteignait le brak even le réacteur serait auto-suffisant c'est a dire que l'on aurait plus besoin d'apporter d'énergie au système.
Les Forces électromagnétiques
On a déjà vu que pour que les noyaux fusionnent il fallait vaincre la répulsion électrostatique entre les particules de même charge en les approchant suffisamment pour que l'interaction forte prenne la relève. Cependant cette opération est très coûteuse en énergie, on cherche toujours à contourner ces limites de la physique enfin du moins d'essayer de trouver une solution pour que la demande d'énergie soit déjà un minimum diminuée.
Les Rendements
Pour qu'une énergie telle que la fusion devienne une source d'énergie valable, il faut qu'elle produise un rendement assez élevé pour pouvoir fournir l'énergie nécessaire à de nombreuses personnes et ce pendant longtemps.
Or la fusion n'en est encore qu'au stade expérimental et son rendements, sa rentabilité n'est pas vraiment une priorité pour les chercheurs actuellement. Le défi auquel les économistes et les chercheurs se heurtent sera de démontrer que la fusion est bien une source fiable et donc ainsi de prouver qu'elle est capable de subvenir pendant plusieurs décennies aux besoins énergétiques de l'humanité
Nous aurons la réponse à cela avec le réacteur DEMO vers 2025.
Le Budget
Nous allons voir maintenant la répartition du budget de construction pour le projet ITER, de son fonctionnement et de son démantelement.
L'évaluation budgétaire qui a été réalisée par l'équipe internationale du projet, par les industriels et des sociétés d'ingénieurerie on estimé que il faudrait:
.4.570 milliards d'euros pour la phase de construction prévue sur 10 années;
.4.8 milliards d'euros pour la phase d'exploitation (soit 240 millions d'euros par ans) prévue elle sur 20 ans;
.0.5 milliards d'euros pour le démantèlement;
Ce qui ferai donc un budget total de 10 milliards d'euros sur 45 ans (phase de construction et d'exploitation sur 30 ans et le démantèlement plus tard).
On peut donc se demander si cette investissement conséquent de départ ne vas pas devenir un frein à l'avancer de la fusion et si les résultats serai à la hauteur des sommes colossales investit.
La Détérioration
Nous avons vu que la fusion nucléaire se déroulaient dans des plasmas.
Or le plasma à une température de millions de degrés celcius ce qui conduira inévitablement à une détérioration des parois des réacteurs et cela très rapidement à raison de 5 cm par an. Il faudra donc changer de circuits magnétiques compris vu que avec la paroi il seront aussi endommagés, et il y aura donc un volume de déchets à très haute activité radioactive important, de durée de vie plus ou moins longue.
Même si la fusion thermonucléaire ne produit pas en elle-même des déchets hautement radioactifs, les déchets issus du remplacement des matériaux du réacteur eux le seront. C'est selon Greenpeace l'aspect que cherche le plus à cacher les partisans de la fusion vu que celui ci concerne l'environnement.